Liga Betclic : quel bilan tirer au tiers du championnat?
Repartie tambour battant en août mais déjà interrompue à plusieurs reprises par des trêves internationales tantôt soporifiques tantôt spectaculaires, la Liga Betclic reprend ses droits après la qualifications historique du Portugal à l’Euro. L’occasion de tirer un premier bilan au premier tiers du championnat.
Déjà interrompue à trois reprises cette saison par diverses trêves internationales, la Liga Betclic reprend ses droits après 11 premières journées disputées à intervalles irréguliers. Une irrégularité qui marque également le spectre des différentes équipes engagées cette saison parmi l’élite portugaise. La qualification historique de la Seleção et le retour de la Liga Betclic, c’était donc le moment parfait pour se pencher sur la forme des 18 premiers clubs lusitaniens de cette cuvée 2023-2024. Quel bilan pour les formations de Primeira Liga au tiers du championnat?
Tops : Sporting CP, Moreirense
Parmi les formations qui ont le mieux réussi leur saison, difficile de passer à côté du Sporting CP de Rúben Amorim qui s’est parfaitement relevé d’un exercice précédent clôturé à une décevante 4e place. Et si les Lions ont globalement repris les mêmes pour recommencer, ils ont surtout ajouté un fameux arsenal à leur ligne d’attaque : le canonnier Viktor Gyökeres dont la ligne de statistiques (7 buts, 3 assists) ne suffit pas à résumer sa domination sur le championnat. Un renfort qui a permis aux Verde e Brancos de gagner en efficacité dans les deux surfaces pour devenir la 2e meilleure attaque et la 4e meilleur défense de l’élite tout en développant le meilleur jeu du championnat. C’est donc logiquement que le Sporting s’offre un parcours presque parfait : invaincu lors des 10 premières journées et un formidable 18/18 à la maison. Un bilan que la défaite dans les arrêts de jeu chez le rival benfiquiste vient à peine ternir.
Autre grande satisfaction de ce premier tiers de compétition, Moreirense s’est érigé comme une forteresse imprenable : 3e meilleure défense (moins d’un but par match), un seul but encaissé sur les 6 derniers matchs, et deux seulement depuis le début du championnat en excluant les rencontres contre les gros. Une muraille particulièrement importante pour, d’un côté, compenser un secteur offensif très dépendant (André Luís a rapporté, à lui seul, 7 points à la 10e attaque de l’élite) et une profondeur de banc assez limitée et, de l’autre, profiter des grandes qualités de jeu vertical en transition (3e plus petite possession du championnat). Et les hommes de Rui Borges montent en puissance, en témoigne cette belle série de 5 victoires sur les 6 dernières journées agrémentée d’une sérénité à toute épreuve. Positionnés à 3 points de l’Europe, les verdes e brancos vont, de plus, jouir d’un calendrier favorable puisqu’ils ont déjà joué tous les membres du top9 à l’exception de Benfica. Suffisant pour rêver?
Encourageants : SC Braga, Vitória SC
On avait quitté les hommes d’Artur Jorge sur une magnifique 3e place après avoir longtemps cru à la lutte pour le titre, on retrouve peu à peu ce rouleau-compresseur qui s’est souvent cherché depuis l’été. Soyons clairs, les Arcebispos n’avaient pas oublié comment trouver le chemin des filets, au contraire : large meilleure attaque de l’élite, une moyenne de 2,73 buts par matchs et 7 rencontres sur 11 avec au moins 2 buts inscrits. Un festival offensif qui parvient enfin tout doucement à prendre le dessus sur une défense encore trop faillible : 12e défense de l’élite et une seule cleansheet (contre la lanterne rouge d’Arouca). Mais les doutes du début de saison semblent désormais derrière des Arsenalistas en pleine confiance qui sortent d’un solide 16/18 entre succès éclatants ou contrôlés portés par un trio Banza-Djaló-Horta qui cartonne : 10 buts et 2 assists pour le Français, 5 buts et 3 assists pour l’Espagnol, et 6 buts et 2 assists pour le Portugais. Seule interrogation au tableau, un calendrier chargé composé, notamment, de Benfica et des derbys contre Porto et le Vitória après lequel on pourra définitivement juger le renouveau des Guerreiros do Minho.
Si il fallait résumer le Vitória en un seul terme, tout le monde s’accorderait sur « irrégularité ». Et ce premier tiers de saison n’aidera pas les Conquistadores à se défaire de cette image puisqu’ils ont respectivement connu un gros début de saison avant une baisse de rythme puis une nouvelle série positive et un double revers à nouveau juste avant la trêve. Une inconstance qui connaît les mêmes causes que la saison dernière, une friabilité défensive à toute épreuve (2 cleansheets sur les 8 derniers matchs et un bloc capable de craquer à tout moment malgré d’évidentes qualités) et un problème constant de verticalité en possession (le danger vient toujours d’exploits individuels ou de contre-attaques alors que l’équipe possède l’un des plus grands %age de possession du pays). Une instabilité guère aidée par le micmac en interne qui a déjà vu se succéder 3 entraîneurs sur le banc vitoriano. Points positifs importants toutefois : un secteur offensif en progrès (via l’intégration de João Mendes (5 buts, 3 assists), l’efficacité en hausse d’André Silva (4 buts, 2 assists) et la dynamite habituelle de Jota Silva (2 buts, 2 assists)) et un bilan comptable positif qui les placent à 4 points de l’Europe.
Mitigés : Benfica, FC Porto, Famalicão, Boavista
Certes, le Benfica dispose d’un bilan comptable plus que satisfaisant (28/30 après une défaite inaugurale, en ayant joué les deux rivaux) mais un tel club ne peut se contenter de cela. Et si ce positionnement « mitigé » des Aigles peut paraître sévère, il reflète la désillusion vécue vis-à-vis de ce club si enthousiasmant la saison dernière à pareille époque. Outre la position de leader partagée, on retrouve parmi les points positifs de ce nouvel exercice une efficacité importante dans les deux surfaces (2e meilleure attaque et 2e meilleure défense) et des prestations individuelles d’Anatolii Trubin, António Silva et João Neves qui contrebalancent un fond de jeu inquiétant. Car c’est là qu’est tout le paradoxe benfiquiste : derrière les nombreuses victoires se cachent un secteur offensif malade et une créativité tombée aux oubliettes majoritairement suppléée par des individualités au-dessus du reste du championnat. Un manque d’idées que ne parvient pas à combler un Roger Schmidt dépassé ne trouvant pas le moyen d’insuffler une nouvelle dynamique au sein d’un groupe en manque de cohérence.
D’un géant décevant à un autre, il n’y a qu’un pas. Mais, cette fois, pas de mauvaise surprise tant le FC Porto s’inscrit dans la ligne de sa saison dernière : un bilan comptable satisfaisant (à 3 points de la tête) mais des prestations décevantes. Rien ne semble avoir changé pour les troupes de Sérgio Conceição cet été tant le jeu stéréotypé et peu créatif sauvé par un mental hors-pair et des individualités qui se succèdent sont de retour. À cela s’ajoutent des départs importants pas/mal compensés (Uribe, Otávio) et des leaders techniques qui sous-performent nettement (Pepê, Taremi, Galeno) dans une équipe qui trouve son salut via des jeunes qui ne jouent pas beaucoup. En résulte une formation qui ne parvient pas à s’imposer facilement (une seule victoire par plus d’un but d’écart) et trouve assez peu le chemin des filets (aucun match à plus de 2 buts inscrits). Heureusement pour les Dragons que leur défense, pourtant minée par les blessures et suspensions, est encore là pour les maintenir en vie (meilleure défense de l’élite). Mais il faudra progresser partout pour éviter les mauvaises surprises.
Place cette fois à la situation inverse, une équipe solide et intéressante aux résultats quelque peu frustrants, Famalicão. Après avoir loupé l’Europe suite à une série de 5 matchs sans victoires en fin de saison dernière, les hommes de João Pedro Sousa avaient décidé d’attaquer ce nouvel exercice pied au plancher en s’imposant directement sur le terrain de Braga. Mais la machine manque toujours d’huile. Assez peu spectaculaire dans le jeu, Fama est une équipe très solide en bloc particulièrement difficile à bouger quand elle mène au score (11/15) qui peut s’appuyer sur un secteur défensif fourni et qualitatif (3e meilleure défense). Malheureusement, l’équipe souffre encore de maux qu’elle doit absolument régler pour viser plus haut : une ligne offensive timide et irrégulière (3e pire attaque), une vraie difficulté hors de ses bases (aucune victoire à l’extérieur) et un engagement prononcé qui vire trop souvent à l’agressivité (déjà 5 expulsions). Ajoutons à cela une dynamique coupée par les trêves internationales (1 victoire sur les 5 derniers matchs) et on retrouve une équipe intéressante qui doit trouver de la stabilité.
Si cet article avait été fait lors de la trêve internationale précédente, Boavista aurait très clairement postulé à la catégorie des « Tops ». Mais l’eau a coulé sous les ponts et les Axadrezados au classement. Après des débuts fantastiques marqués par un superbe 13/15 inaugural ponctué d’un jeu chatoyant, les hommes de Petit calent désormais sur une série de 6 matchs sans victoires et 3 défaites de rang. En cause, un énorme problème de profondeur de banc accentué par des blessures importantes et un attaquant importantissime mais irrégulier (Róbert Boženík). Les Panthères doivent maintenant trouver une solution pour relancer un secteur offensif en panne (1 but sur les 3 dernières rencontres) et colmater une défense qui prend l’eau (4e plus mauvaise de l’élite et 7 buts encaissés sur les 3 derniers matchs). Point positif à noter qui pourrait aider le club dans son entreprise, un calendrier à venir plus favorable puisqu’une grande majorité du top9 a déjà été affronté. Mais un autre danger plane sur le club portuan : les difficultés économiques qui devraient pousser la direction à vendre cet hiver les meilleurs éléments et affaiblir encore l’équipe.
Surprenants : Farense, Portimonense, Estoril
Dauphin de Liga SabSeg la saison dernière, l’arrivée de Farense dans l’élite portugaise n’a pas commencé de la meilleure des manières avec un compliqué 3/12 en début de championnat. Mais les Algarviens ont petit à petit gagné en consistance et sortent, au tiers du championnat, d’un joli 10/12 et 3 victoires consécutives (dont les premiers points pris à l’extérieur après avoir perdu leurs 3 premiers déplacements). Les Lions de Faro ont pu compter sur une certaine solidité à domicile avec un beau 10/15 (après une défaite inaugurale) malgré les réceptions du Sporting et de Braga et jouiront d’un calendrier plus favorable après avoir joué 5 des 6 premiers au classement. Dans le jeu, les hommes de José Mota se déploient comme une équipe capable de grande résilience pour souffrir en bloc en attendant une ouverture en contre et disposant d’une bonne complémentarité dans la profondeur de banc (avec 4 joueurs à 3 buts ou plus et une capacité à changer les noms sans perturber le collectif). À surveiller toutefois : une ligne d’attaque encore légère et un noyau globalement restreint pour passer une saison tranquille dans le ventre mou.
Comme leurs voisins de Faro, les Noirs et blancs de Portimão ont très mal débuté la saison (2/12) avant de signer un intéressant 12/21 en jouant Benfica, Porto, Braga et le Vitória. Privé de Kosuke Nakamura depuis un moment, Paulo Sérgio a réussi à trouver un trio défensif solide mais encore fort exposé par une ligne médiane qui doit encore trouver ses marques défensives. En résulte la deuxième plus mauvaise défense de l’élite qui a déjà pris plusieurs branlées contre les gros. Ajoutez à cela un secteur offensif vraiment en-dessous et de grosses difficultés à revenir dans un match (4 points seulement lors des 7 rencontres en étant menés) et vous obtenez une équipe à la lutte pour le maintien. Mais l’espoir est toujours de mise : Carlinhos rayonne depuis le début de la saison et Portimonense performe contre ses concurrents directs (12/18).
Après une saison précédente déjà stressante, Estoril Praia a décidé de lancer la saison 2 des paradoxes footballistiques. D’un côté, un noyau très prometteur de jeunes à grand potentiel qui n’attendent qu’à exploser. De l’autre, une équipe qui manque d’expérience et flirte dangereusement avec la relégation. Certes, les hommes de Vasco Seabra sont très mal payés comptablement par rapport au niveau de jeu affiché mais les manques de réalisme offensif et défensif conjugués à un calendrier compliqué (5 membres du top8 à affronter) ne rassurent pas. D’autant plus que les manques sont bien présents : une gestion catastrophique des fins de matchs (5 buts encaissés dans les arrêts de jeu lors des 8 premières journées pour un total de 7 points perdus (ils auraient dû être 7e)) et de grosses difficultés hors de leurs bases (5 défaites en 5 déplacements avant la victoire à Porto et 3x plus de buts encaissés (15 vs 5) à l’extérieur qu’à domicile). Il faudra gagner en régularité et Estoril pourrait devenir la surprise du reste du championnat, mais attention à ne pas se relâcher.
Attendus : Gil Vicente, Estrela, Vizela
Si il fallait résumer Gil Vicente en un mot cette saison, ce serait « déséquilibre » tant la formation de Vítor Campelos flirte avec les extrêmes depuis le début de la campagne. La 4e meilleure équipe à la maison (avec la meilleure attaque à domicile) en ayant reçu Benfica et Braga mais la pire formation en déplacement avec un catastrophique 0/15. La 2e meilleure attaque de l’élite mais la 3e plus mauvaise défense (2 buts/match en moyenne). Un milieu de terrain très prolifique qui prend le pas sur l’attaque mais expose énormément sa défense et n’aligne que des profils similaires. Rien de plus normal donc de voir les Coqs occuper le milieu de tableau, comme une majorité d’observateurs le pressentait.
Autre équipe dans la continuité de son exercice précédent, Estrela Amadora a repris la formule qui lui a permis de rejoindre l’élite : une organisation tactique parfaitement intégrée (peut-être l’équipe qui maîtrise le mieux la défense à 3 dans l’animation défensive) dans une assise organisationnelle qui laisse très peu d’espaces au coeur du jeu. Mais si les Tricolores risquent de faire déjouer des adversaires dominateurs, ils rencontrent davantage de difficultés lorsqu’ils doivent faire le jeu. En cause, un secteur offensif un bon cran en-dessous du reste de l’effectif (peu de folies individuelles, pas mal de ratés et des circuits de créativité assez pauvres) en plus de pistons au profil plus défensif qu’offensif. Les hommes de Sérgio Vieira devraient ainsi continuer à gêner bon nombre d’opposants mais se montrer un peu court pour enchaîner les victoires.
Une constance de résultat que l’on trouve également à Vizela, à nouveau englué dans la lutte pour le maintien. Le meilleur exemple pour l’illustrer est sans doute cette terrible série d’une défaite tous les deux matchs enfin stoppée lors de la 11e journée avec un match nul décroché à la maison. Une statistique peu rassurante en lien direct avec le manque certain d’efficacité conjointe dans les deux surfaces : soit une bonne défense mais une attaque faiblarde soit un secteur offensif performant mais une arrière-garde qui prend l’eau. En somme, un groupe de bons joueurs un peu partout sur le terrain mais un vrai manque de joueurs de différences. Seul Samuel Essende (4 buts) vient quelque peu sauver le bilan offensif de la 3e pire attaque du championnat : le deuxième meilleur buteur est Samu et ses deux réalisations sont tombées sur penalty. Et le calendrier peu évident à venir (3 bonnes équipes à domicile et 3 concurrents directs à l’extérieur) n’a pas vraiment de quoi redonner le sourire.
Inquiétants : Casa Pia, Rio Ave, Chaves, Arouca
Contrairement à la majorité de ses concurrents, Casa Pia a plutôt bien entamé sa saison en signant un début d’exercice plutôt équilibré avant de tomber dans une spirale actuelle de 6 matchs consécutifs sans victoire dans un 2/18 bien plus inquiétant en ayant joué 4 concurrents directs. Un manque de résultats qui s’explique en grande partie par un secteur offensif très emprunté et, sans doute, l’animation offensive la moins enthousiasmante du championnat, la créativité passant systématiquement par des exploits individuels. Mais si les Casapianos ne marquent pas (2e plus mauvaise attaque et déjà 5 rencontres sur 11 sans marquer), ils peuvent compter sur une solidité défensive certaine (6e meilleure défense avec 3 cleansheets). Il faudra toutefois compter avec un calendrier quelque peu relevé (4 membres du top7) et de grosses faillites à la maison (0 victoire, seulement 2 buts inscrits (dont aucun sur les 3 dernières réceptions) et un bilan comptable de 2/15).
Tout avait bien commencé aussi pour Rio Ave avec une victoire encourageante à domicile avant de couler complètement (série de 8 matchs sans victoire, 4 défaites consécutives, 10 buts encaissés en 4 matchs pour 2 inscrits) puis de terminer sur une note positive avant la trêve avec un 4/6 important au classement. Un boost de confiance nécessaire pour une formation particulièrement peu dangereuse cette saison en raison d’une absence importante de verticalité au sein d’une animation offensive souvent sans idées et débloquée par des exploits individuels ou des phases arrêtées. Une inefficacité gonflée encore par des problèmes de profondeur d’effectif (que des profils similaires rendant impossible un changement de système en cas de problème) et de grosses difficultés à se déplacer (2/15 et plus mauvaise attaque à l’extérieur). Les prochains matchs s’annoncent charnières avec 4 affrontements contre des concurrents directs lors des 6 prochaines journées.
Peu inspiré en ce début de saison, Chaves a semble-t-il voulu imiter les relégués de la saison dernière avec son début de saison cataclysmique (0/15 et 17 buts encaissés) avant de reprendre espoir (7/9 contre des concurrents directs) puis rechuter avant la trêve (0/9, 1 seul but inscrit contre 9 encaissés). Une constante parmi tous ses résultats, un secteur défensif à la ramasse : pire défense de l’élite à domicile, à l’extérieur et au global avec un moyenne de 3 pions encaissés par match. Et la dimension offensive manque également à l’appel : absolument aucun joueur capable de faire de réelles différences et le peu de créatif du noyau sont très irréguliers. Malgré quelques individualités intéressantes, c’est un marasme collectif qui s’abat cette saison sur les Transmontanos, peut-être l’équipe la moins talentueuse de l’élite. Seul point de satisfaction : Héctor Hernández et son jeu de tête phénoménal comme serial buteur avec ses 7 réalisations qui ont rapporté les 7 points pris par l’équipe.
Il est par contre plus compliqué de comprendre pourquoi Arouca galère autant cette saison. Car après une victoire intéressante mentalement à l’arrachée en ouverture, les hommes de Daniel Sousa ont entamé une chute sans fin : 3 nuls (dont 2 concédés dans les dernières minutes) avant d’enchaîner 7 défaites consécutives dont les 3 dernières sans marquer un seul but. Et c’est là que le bas blesse le plus pour une équipe inoffensive au possible : 2e plus mauvaise attaque mais surtout 6 des 7 dernières rencontres sans marquer et uniquement des buts sur exploits individuels. Des manques criants depuis la blessure d’Eduardo Quaresma, piston à l’allant très offensif qui n’a toujours pas été remplacé correctement : 1/24 depuis le début de son absence et 2 seuls petits buts inscrits avec un flanc gauche déserté. L’autre gros problème est disciplinaire : 5 expulsions en 11 matchs qui n’aident pas un groupe déjà en difficultés. Comme pour Estoril, on peut faire le constat d’une équipe globalement assez mal payée et dans une spirale où rien ne lui réussit car rarement de vrais mauvais matchs mais de gigantesques problèmes d’efficacité dans les deux surfaces. À voir si cette dynamique peut être endiguée.